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Kanavape : Comment deux activistes ont ouvert la voie du CBD

Kanavape : Comment deux activistes ont ouvert la voie du CBD

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Dans une France encore ancrée dans une vision prohibitionniste du cannabis, 2014 marque un tournant. Le cannabis est alors synonyme de trafic illégal, loin des préoccupations de bien-être et de santé. C’est dans ce contexte que deux jeunes Marseillais, Antonin Cohen et Sébastien Béguerie, osent défier les conventions.
L’histoire de Kanavape est un récit d’audace et de persévérance, une saga qui prend racine dans une rencontre fortuite, presque romanesque. Imaginez les Pays-Bas, en 2006. Antonin Cohen, jeune Marseillais, se plonge dans ses études d’informatique et management. Parallèlement, Sébastien Béguerie, lui aussi enfant de la cité Phocéenne, poursuit des études de biologie.
Le destin agit sous la forme d’un épais brouillard hollandais : un vol annulé, un bus partagé, et des conversations passionnées autour du cannabis scellent leur rencontre, première pierre d’un édifice qui deviendra Kanavape. Ils vont d’abord créer en 2009 une association : l’Union Francophone pour les Cannabinoides en Médecine. Ensemble, ils publient des centaines d’articles et éduquent le grand public sur le potentiel du cannabis médical.
Rapport d’activité de l’association UFCM pour l’année 2013 réalisé par Antonin Cohen
En 2012, le CBD, molécule non psychotrope du cannabis, commence à émerger dans le monde scientifique. Antonin et Sébastien souhaitent améliorer l’accès aux cannabinoides, mais le cannabis est interdit. L’idée prend forme : extraire du CBD issu du chanvre pour créer un produit légal. Et si le vapotage était la clé pour démocratiser l’accès aux cannabinoïdes ? Le CBD est une molécule non toxique et non addictive, au contraire de la nicotine. Une vision émerge : créer une e-cigarette au cannabis 100% légal à base de chanvre, exploitant les vertus du CBD sans les effets psychotropes du THC. Un produit ancré dans le terroir français, premier producteur européen de chanvre, et dans l’histoire de Marseille, ville portuaire où le commerce du chanvre a jadis prospéré.
Mais un obstacle majeur se dresse sur leur route : l’approvisionnement en CBD. En Europe, l’extraction de cette molécule est quasi inexistante. Il n’existe pas encore de marché du CBD. Antonin et Sébastien, des hommes d’action, se lancent dans des expérimentations grandeur nature. En 2013, ils retroussent leurs manches et se lancent dans des essais grandeur nature dans le sud de la France. Ils plantent, cultivent, récoltent, et extraient eux-mêmes le CBD, manuellement. Un travail acharné qui marque les débuts de Kanavape. Le choix du vapotage s’impose comme une évidence. Plus facile d’accès que les autres formes de consommation, Antonin se souvient :
“À l’époque, on se disait que des e-cigarettes à la nicotine, une substance addictive et toxique à l’état pur, étaient autorisés, alors pourquoi pas le CBD, qui ne présente pas ces dangers ? Le but était de proposer un produit utile pour les fumeurs de cannabis et de cigarettes. Je voulais les aider à moins fumer.”
Prudents, ils consultent des scientifiques spécialisés dans les cannabinoïdes, dont le professeur Raphael Mechoulam. Les retours sont positifs, confirmant l’innocuité du CBD. L’aventure Kanavape est sur le point de commencer. Un pari audacieux, porté par la conviction que le chanvre mérite d’être réhabilité. Un pari qui, malgré les obstacles, changera à jamais le paysage du chanvre en France et en Europe.
Dans cet extrait d’entretien, Antonin et Sébastien consultent le célèbre chercheur en cannabis Raphael Mechoulam sur la sécurité du cannabidiol. Ils lui présentent le prototype de Kanavape, visible sur la table.

🌱 La genèse de Kanavape

Convaincus du potentiel de leur produit, une nouvelle aventure commence. L’objectif est clair : démontrer que le cannabis est bien plus qu’une substance illicite, et éduquer le public sur les bienfaits du CBD.
“Il fallait briser les idées reçues” explique Antonin.
Mais comment passer du prototype à la production industrielle ? La France ne possède pas de laboratoires prêts à extraire le chanvre dont Kanavape a besoin. Leur regard se tourne alors vers la République tchèque, un pays où la culture du chanvre est toujours ancrée dans les traditions, où les “babičkas” concoctent des remèdes à base de chanvre depuis des générations. Un écosystème idéal pour Kanavape. Le choix de Prague est aussi dicté par des raisons économiques. Jeunes entrepreneurs sans fortune familiale, Antonin et Sébastien doivent compter chaque centime.
“Au départ, on n’avait pas d’investisseurs. Personne pour nous aider. J’ai mis toutes mes économies dans le projet, j’ai même contracté un prêt à la consommation avec un taux d’intérêt exorbitant !” confie Antonin.
En 2014, ils louent un petit appartement-hôtel, un espace exigu qui leur sert à la fois de bureau et de logement. L’aventure Kanavape se vit dans un pur esprit start-up, à cent à l’heure, avec la passion comme carburant. Pendant des mois, ils se consacrent corps et âme à leur projet. Conception du packaging, expérimentation des prototypes, analyse légale... chaque détail compte. Antonin prépare la stratégie de lancement. Son objectif : une visibilité maximale. Il veut non seulement faire connaître Kanavape, mais aussi évangéliser les vertus du chanvre. Avec son ami graphiste Leo Targowla, ils imaginent un nom et un logo percutants. Kanavape, simple et mémorable, est né.
“On savait qu’on allait créer des réactions. Il fallait bousculer les lignes, prendre des risques pour faire avancer les choses” explique Antonin. “On se doutait qu’il y aurait un buzz, mais on n’était pas préparés à une telle ampleur. Avec le recul, on aurait peut-être fait certaines choses différemment pour éviter les problèmes judiciaires qui ont suivi. Mais en tant qu’activistes, on se devait d’être en première ligne.”
De mai à octobre 2014, Prague est le théâtre de leur effervescence créatrice. L’heure du lancement approche, et avec elle, l’imminence d’une tempête médiatique et judiciaire. L’audace Kanavape est sur le point de défier la France.
Plantes de chanvre en floraison
Plantes de chanvre en floraison

🔥 L’explosion médiatique de Kanavape

Malgré leur enthousiasme, Antonin et Sébastien restent lucides. Lancer un produit dérivé du chanvre en France, en 2014, est un pari risqué. Ils anticipent les difficultés, conscients de la sensibilité du sujet. Avant même la sortie officielle de Kanavape, ils s’entourent de conseils juridiques.
Un cabinet d’avocats réputé rédige un rapport complet sur la légalité du produit, s’appuyant sur la réglementation européenne et la composition 100% chanvre de Kanavape. Un dossier commercial transparent, détaillant la fabrication et l’origine du produit, est également préparé. Chaque détail est méticuleusement vérifié. Ils sont prêts.
Le 15 décembre 2014, à Paris, Kanavape organise sa première conférence de presse. L’objectif est de présenter le produit, d’expliquer sa composition, et de répondre aux questions des journalistes. Mais à leur arrivée, Antonin et Sébastien sont stupéfaits. La salle est pleine à craquer. Tous les grands médias nationaux sont là : télévisions, radios, presse écrite…
Conférence de presse à Paris
Conférence de presse à Paris
Le buzz est immédiat, foudroyant. L’information se propage à la vitesse de l’éclair. Kanavape est sur toutes les lèvres, dans tous les médias.
“C’était ma première conférence de presse” se souvient Antonin. “Me retrouver face à une dizaine de micros et de caméras, c’était impressionnant !”
Mais la réaction des autorités ne se fait pas attendre. Dès le lendemain, Marisol Touraine, alors ministre de la Santé, intervient sur RTL et annonce saisir la justice pour demander l’interdiction de Kanavape.
“Je suis opposée à la commercialisation de ce produit, qui constitue une incitation à la consommation de cannabis,” déclare-t-elle, assimilant Kanavape à une “porte d’entrée” vers les drogues.
Loin de se laisser abattre, Antonin riposte en publiant un second communiqué de presse, réaffirmant la légalité de leur produit et leur volonté de transparence. Le débat public est lancé, passionné, et parfois virulent. Le buzz dure plusieurs semaines, relayé par des milliers d’articles dans le monde entier. Par précaution, Kanavape suspend son lancement commercial en France. L’ANSM (Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé) les contacte et ils fournissent un dossier complet sur Kanavape.
Antonin Cohen au Journal de 20h de TF1 pour présenter Kanavape

️👮 Kanavape derrière les barreaux

Début 2015. L’euphorie du lancement médiatique laisse place à une réalité plus sombre. La machine judiciaire s’emballe. La gendarmerie ouvre une enquête et procède à des perquisitions aux domiciles des gérants de Kanavape. Ils sont placés en garde à vue. Antonin est stupéfait :
“Je n’arrivais pas à y croire. Moi, un entrepreneur qui propose un produit légal et utile aux gens, je me retrouvais enfermé dans une cellule, sans ceinture, sans lacets, à lire les inscriptions sur les murs. Je me demandais pourquoi on me traitait comme un criminel, alors que je n’avais rien fait de mal et que j’ai communiqué avec transparence, sans rien cacher.”
L’expérience est intense. Le temps s’étire, rythmé par les interrogatoires et le silence pesant de la cellule. Cette garde à vue, aussi brève soit-elle, laisse une marque profonde. L’incompréhension, l’injustice… autant de sentiments qui augmentent la détermination d’Antonin. Il est plus que jamais convaincu de la justesse de son combat. Kanavape n’est pas juste un produit, c’est un outil pour réhabiliter la plante de chanvre. Et Antonin est prêt à se battre pour la défendre, quoi qu’il en coûte.
L’affaire Kanavape prend une ampleur internationale. Le buzz médiatique est colossal. Plus de 10 000 articles sont publiés dans le monde entier, propulsant Antonin et Sébastien sur le devant de la scène. Les demandes de distribution affluent, témoignant d’un intérêt croissant pour le CBD et l’histoire de ces deux entrepreneurs qui osent défier l’ordre établi. Malgré cette reconnaissance internationale, la situation financière de Kanavape reste fragile. Sans investisseurs, Antonin et Sébastien financent leur projet avec leurs économies et des prêts. Ils fonctionnent à flux tendu, réinvestissant chaque euro gagné dans la production et le développement.
Le 4 décembre 2017, au tribunal correctionnel de Marseille, le jour du procès est arrivé. Antonin et Sébastien se présentent confiants, forts du soutien de leurs avocats et de leur dossier juridique solide. Ils croient en la légalité de leur produit, en la justesse de leur combat. Mais le verdict tombe comme un couperet : Dix-huit mois de prison avec sursis et 15 000 euros d’amende requis par le parquet. La douche froide. L’incompréhension et la colère se mêlent à l’inquiétude. Janvier 2018. Le verdict final est prononcé. Ils sont reconnus coupables de plusieurs infractions à la législation sur les médicaments. Une condamnation injuste, qui les stigmatise comme des délinquants, alors qu’ils n’ont fait que proposer une alternative plus saine que les e-cigarettes à la nicotine.
Leurs avocats annoncent immédiatement leur intention de faire appel. L’affaire Kanavape est loin d’être terminée. Le 23 octobre 2018, la cour d’appel d’Aix-en-Provence prend une décision importante : accepter la demande des avocats de Kanavape de saisir la Cour de Justice de l’Union Européenne (CJUE) d’une question préjudicielle. Il s’agit de déterminer si la réglementation française sur le CBD est compatible avec le droit européen, plus ouvert et moins restrictif. Cette décision est un premier signe d’espoir. La bataille pour la reconnaissance du CBD se déplace sur le terrain européen.
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🇪🇺 Victoire européenne pour Kanavape

Saisir la CJUE est une décision stratégique, mais coûteuse. Des dizaines de milliers d’euros supplémentaires s’ajoutent aux frais de justice déjà importants. Kanavape, la petite start-up, se retrouve face à un adversaire de taille : l’État français. Un David contre Goliath qui se joue désormais sur la scène européenne.
Pendant ce temps, en France, le débat autour du CBD continue de faire rage. Le 11 juin 2018, la MILDECA (Mission interministérielle de lutte contre les drogues et les conduites addictives) publie un avis renforçant les restrictions sur le chanvre. Fleurs, feuilles, et tout produit en contenant sont interdits à la vente, quelle que soit la variété. Les e-liquides au CBD sont également dans le viseur, même avec un taux de THC inférieur aux limites légales. L’étau se resserre. L’attente est longue, semée d’incertitudes. Antonin et Sébastien tiennent bon, portés par leur conviction et le soutien grandissant d’une communauté qui croit aux bienfaits du CBD.
Enfin, le 19 novembre 2020, le verdict tant attendu tombe. La CJUE juge illégale l’interdiction française de commercialiser le CBD. Une victoire éclatante !
La Cour souligne que le CBD, extrait du Cannabis sativa, “n’a pas d’effet psychotrope ni d’effet nocif sur la santé humaine”. L’arrêt s’applique au CBD “légalement produit dans un autre État membre de l’Union européenne lorsqu’il est extrait de la plante de Cannabis sativa.”
Un camouflet pour les autorités françaises, et une reconnaissance pour Kanavape. La CJUE invoque le principe de “libre circulation des marchandises” au sein de l’UE, qui “s’oppose à une réglementation nationale” comme celle de la France, “dès lors que le CBD en cause […] ne peut pas être considéré comme un stupéfiant”. Pour Antonin et Sébastien, c’est un immense soulagement. Des années de combat, des centaines d’heures de travail, plus de 100 000 euros investis dans leur défense… la persévérance a payé.
“C’est une immense satisfaction d’être enfin reconnus comme des entrepreneurs qui ont agi dans la légalité et la transparence, pour le bien-être des gens,” confie Antonin. “C’est une victoire personnelle, mais c’est aussi une victoire pour toute l’industrie du chanvre, en France et en Europe.”
Cette décision historique a un impact considérable. Elle clarifie le statut du CBD, rassure les consommateurs, et ouvre la voie à un marché en pleine expansion.
“À l’époque, l’Union européenne, sous l’influence de la France, envisageait de classer le CBD comme narcotique. On a évité le pire !” souligne Antonin.
La CJUE, en reconnaissant les vertus du CBD et en affirmant le principe de libre circulation des marchandises, donne un signal fort aux entrepreneurs et aux investisseurs. Le marché du CBD est enfin débloqué. L’avenir s’annonce prometteur.
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⚖️ Épilogue : Justice est faite

Le 17 novembre 2022, le rideau tombe sur l’affaire Kanavape. Sept années de procédures judiciaires, un combat acharné contre l’absurdité d’une législation dépassée, prennent fin. La cour d’appel d’Aix-en-Provence rend son verdict : la justice reconnaît enfin leur innocence et la nature infondée des accusations portées contre Kanavape. Ils sont relaxés de toutes les poursuites portées contre la commercialisation de leur produit. L’affaire Kanavape dépasse le simple cadre d’une infraction à la législation sur les médicaments. Elle s’inscrit dans une lutte plus large pour la reconnaissance des bienfaits du CBD et la modernisation du cadre légal autour du chanvre.
L’impact de cette saga judiciaire est considérable, tant en France qu’en Europe. La CJUE, en jugeant illégale l’interdiction française de commercialiser le CBD, a créé un précédent juridique majeur. Le CBD n’est pas un stupéfiant, et la libre circulation des marchandises doit être respectée. Un coup de tonnerre qui a contraint la France à revoir sa copie et à s’aligner sur le droit européen en publiant un nouveau décret. L’arrêt Kanavape a ouvert la voie à un marché du CBD en pleine explosion. Producteurs, distributeurs, consommateurs… tous ont bénéficié de cette victoire arrachée au prix d’un long combat.
L’arrêt Kanavape a agi comme un détonateur. Le marché du CBD, timidement apparu quelques années auparavant, explose littéralement. En quelques mois, le cannabidiol passe du statut de molécule méconnue à celui de star du bien-être. Des milliers de marques fleurissent, inondant les rayons des pharmacies, des boutiques spécialisées, et même des supermarchés. Huiles, cosmétiques, aliments, boissons… le CBD s’invite partout, parfois sans raison valable.
“On a assisté à une véritable frénésie,” observe Antonin Cohen. “Le CBD est devenu un ingrédient miracle, un argument marketing plaqué sur tous types de produits, sans toujours se soucier de son efficacité réelle. Ce manque de discernement a créé une confusion chez les consommateurs.”
Cette explosion de l’offre s’accompagne d’une confusion autour des effets du CBD. L’arrivée sur le marché de produits à base de dérivés de cannabinoïdes psychotropes brouille les pistes. L’amalgame entre CBD et THC persiste dans l’esprit de nombreux consommateurs. Les régulateurs, dépassés par la rapidité de ces changements, peinent à mettre en place un cadre cohérent. Le flou juridique persiste et freine le développement d’un secteur pourtant prometteur. Après l’euphorie des premiers instants, le marché du CBD entre dans une phase de consolidation. La demande se stabilise, la concurrence s’intensifie. De nombreuses entreprises, mal préparées à cette nouvelle réalité, mettent la clé sous la porte. Pour Antonin Cohen, l’avenir du CBD passe par un recentrage sur les besoins du consommateur.
“Il ne s’agit pas de vendre du CBD pour vendre du CBD,” explique-t-il. “L’objectif est d’apporter des solutions concrètes aux problèmes des gens. Il faut comprendre leurs besoins, identifier les molécules naturelles les plus adaptées, associer le chanvre à d’autres plantes. Les bénéfices doivent être au cœur de la démarche.”
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🌅 Nouveaux horizons : Des chemins divergents

Les années de procédure et les divergences de vision finissent par avoir raison de l’association entre Antonin et Sébastien. Leurs chemins se séparent. Le produit Kanavape disparaît des étalages. L’aventure, malgré les épreuves et les tensions, restera un chapitre marquant de leur vie. Un combat commun, une expérience fondatrice, qui a transformé le paysage du CBD en Europe. Chacun de leur côté, ils continuent à œuvrer pour la reconnaissance du chanvre et de ses dérivés.
Antonin Cohen ressent le besoin profond d’une nouvelle approche. Cette aspiration donne naissance à Harmony, sa nouvelle entreprise. Un nom prédestiné, qui reflète son état d’esprit et sa vision du bien-être. Le succès est au rendez-vous. Harmony se développe rapidement, portée par l’engouement pour le CBD. Antonin élargit sa gamme de produits à base de chanvre, qui rencontrent un vif succès et sont notamment distribués dans les rayons de Monoprix. Son objectif reste inchangé : rendre les bienfaits du chanvre accessibles au plus grand nombre, en proposant des produits de qualité, adaptés aux besoins de tous, qu’ils soient familiers du cannabis ou non.
Sébastien, quant à lui, lance aussi de nouveaux produits au CBD sous les marques AlphaCAT et Golden Buds. Il relance la marque Kanavape en 2022, sans l’accord d’Antonin. Il propose de nouveaux produits, différents de la vision initiale de Kanavape, sur le site kanavape.eu. Cette initiative suscite une action juridique de la part de Sébastien pour récupérer kanavape.fr. Sébastien est débouté de sa demande par l’AFNIC. Antonin souhaite conserver ce site web pour préserver l’histoire originale de Kanavape et ne pas être associé aux nouveaux produits de Sébastien, notamment concernant les produits au HHC et les cigarettes électroniques jetables.
L’histoire de Kanavape, marquée par l’audace et la persévérance, continue de s’écrire, avec ses succès, ses rebondissements, et ses divergences.
Produits cosmétiques de la marque Harmony
Produits cosmétiques de la marque Harmony

🌿 Au-delà du business : L’harmonie retrouvée

Antonin Cohen est un activiste qui utilise l’entrepreneuriat pour résoudre des challenges importants et créer un impact positif dans la vie des gens. L’aventure Kanavape, bien plus qu’une simple expérience professionnelle, a été un véritable engagement militant. Un combat pour rendre accessibles les cannabinoides, pour une approche plus éclairée et moins dogmatique des plantes ancestrales et de leurs bienfaits. Cet engagement, il le poursuit aujourd’hui au sein de plusieurs organisations. Il est le cofondateur d’ACTIVE (Association for Cannabinoids, Terpenes, and Innovative Ventures in Europe), où il milite au niveau Européen pour une meilleure compréhension des cannabinoïdes et des terpènes. Il est membre fondateur du Syndicat Professionnel du Chanvre, contribuant à la structuration et à la professionnalisation de la filière chanvre en France. Il est également membre de la Société Psychédélique Française et Decriminalize Nature France, témoignant de son intérêt pour les potentiels thérapeutiques des plantes et militant pour une décriminalisation de la nature. Pour Antonin, le bien-être est une approche holistique, qui va bien au-delà des simples produits.
“Le CBD n’est pas une solution miracle,” insiste-t-il. ““Le véritable bien-être consiste à cultiver l’harmonie au quotidien à travers une diversité de pratiques, tout en établissant une routine équilibrée qui nourrit notre bonheur.””
C’est pourquoi il s’intéresse à des pratiques complémentaires comme la méditation et la psychothérapie assistée par psychédélique. Une vision qui promet de belles surprises pour l’avenir. L’aventure continue, portée par la même audace et la même conviction qui ont animé la création de Kanavape.
Antonin Cohen
Antonin Cohen
 
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